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Le prince Harry révèle que le cannabis l’a « aidé mentalement » [GREENEWZ]

Le prince Harry parle de sa consommation de cannabis.

Le prince Harry révèle que le cannabis l’a « aidé mentalement »

Le prince Harry, dans une interview télévisée en direct avec le Dr Gabor Mate, auteur de The Myth Of Normal: Trauma, Illness & Healing In A Toxic Culture, a révélé comment sa consommation de marijuana l’avait « vraiment aidé mentalement ». Le duc de Sussex a également parlé de sa consommation de cocaïne et d’alcool. Dans ses mémoires controversées Spare, Harry a admis avoir pris régulièrement de la drogue et a raconté comment il avait fumé du cannabis en 2015 alors qu’il séjournait à Nottingham Cottage dans l’enceinte du palais de Kensington.

Le prince Harry touché par un trouble de l’attention ?

L’expert a également diagnostiqué chez le prince un trouble déficitaire de l’attention lors de l’entretien (ADD) – un trouble menant à des difficultés de concentration – et a déclaré qu’il avait fondé son hypothèse sur des informations qu’il avait lues dans Spare. Le Dr Mate lui a dit : « En lisant le livre, je vous diagnostique un TDA… Je le vois comme une réponse normale au stress normal. » Il a ajouté que cela peut être guéri à tout âge. Le terme est utilisé pour les personnes qui ont des difficultés de concentration sans la présence de symptômes de trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH), tels que l’impulsivité ou l’hyperactivité.

Le duc a également parlé de la mort de sa mère, Diana, princesse de Galles, décédée dans un accident de voiture à Paris en 1997 alors qu’il n’avait que 12 ans. Il a également évoqué la frustration qu’il ressentait envers sa famille, y compris son frère William, prince de Galles, qui l’avait jeté à terre à la maison de Harry, Nottingham Cottage, après avoir qualifié la duchesse de Sussex de « difficile », « grossière » et « abrasive ». Le prince Harry a affirmé que son père, maintenant le roi, plaçait ses propres intérêts au-dessus de ceux de Harry et était jaloux de Meghan et de Kate, et que la reine consort l’avait sacrifié sur « son autel personnel de relations publiques ».

De la marijuana contre le stress et l’anxiété

Parlant de la réaction négative à son livre, le prince Harry a déclaré : « Parfois, je suis surpris et parfois je ne le suis pas. C’est le même groupe de personnes qui réagit de la même manière quand quelqu’un dans une position comme moi parle de son traumatisme. Comme nous en avons déjà discuté, je ne suis pas une victime là-dedans, mais il y a presque un exercice d’équilibre. Plus ils critiquent, plus ils commentent, plus je ressens le besoin de partager. J’ai trouvé un moyen de pouvoir regarder autour de moi, et d’abord d’ignorer, les critiques et les abus. »

Le duc, qui vit en Californie après avoir déménagé aux États-Unis en 2020, a révélé qu’il avait suffisamment de matériel pour deux livres mais qu’il s’était retenu car il ne pense pas que son père et son frère lui « pardonneraient jamais ».

Bien que la consommation de drogues et d’alcool soit considérée comme un sujet tabou dans la famille royale, le prince Harry n’a pas hésité à en parler publiquement dans cette interview. Il a déclaré que la marijuana avait aidé à soulager son stress et son anxiété, et qu’il avait également utilisé la cocaïne comme moyen de s’évader. Ces révélations ont suscité des réactions mitigées de la part du public, certains saluant la franchise et l’honnêteté du prince, tandis que d’autres ont critiqué son comportement.

Briser les tabous

Cependant, la discussion sur les problèmes de santé mentale du prince Harry et sur les traumatismes qu’il a subis tout au long de sa vie a été saluée par de nombreux défenseurs de la santé mentale, qui ont souligné l’importance de briser les tabous et de parler ouvertement des problèmes de santé mentale. Il est également important de souligner que la consommation de drogues et d’alcool peut être un signe de problèmes de santé mentale sous-jacents et qu’il est essentiel de rechercher une aide professionnelle en cas de dépendance ou d’abus de substances.

En fin de compte, la décision de parler ouvertement de ses problèmes de santé mentale et de sa consommation de drogues et d’alcool est un choix personnel. Le prince Harry a choisi de briser les tabous et de parler franchement de ces sujets difficiles, dans l’espoir d’aider d’autres personnes à se sentir moins seules et à chercher de l’aide s’ils en ont besoin.

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Les troubles bipolaires peuvent-ils être limités grâce au cannabis ? [GREENEWZ]

Les troubles bipolaires limités grâce au cannabis ?

Les troubles bipolaires peuvent-ils être limités grâce au cannabis ?

Les personnes touchées par des troubles bipolaires pourraient-elles trouver une aide dans le cannabis ? C’est ce que suggère une récente étude, qui estime que la plante pourrait présenter des « avantages uniques » pour les malades de ces troubles de l’humeur. Pour rappel, « le trouble bipolaire est une maladie psychique chronique responsable de dérèglements de l’humeur avec le plus souvent une alternance d’états d’exaltation et de dépression. Favorisée par des facteurs biologiques et génétiques, cette maladie apparaît le plus souvent chez l’adulte jeune », explique l’Assurance Maladie sur son site internet.

Les troubles bipolaires, fréquemment diagnostiqués, peuvent également entraîner des problèmes de santé mentale ou encore des déficits en termes de prise de décision, attention, apprentissage… On leur oppose souvent des traitements médicamenteux comme des modulateurs de sérotonine et des benzodiazépines. Des traitements souvent longs à faire effet, et qui provoquent parfois des effets secondaires assez lourds, tout en n’étant pas d’une efficacité certaine. D’où la recherche de nouveaux traitements des troubles de l’humeur par les experts des sciences du cerveau.

Du cannabis pour réguler la dopamine ?

Avec 2 à 5% de la population potentiellement sujette à des troubles bipolaires, des chercheurs de San Diego, aux États-Unis, ont mené des études sur les effets antidépressifs et anxiolytiques de produits comme la psilocybine, un champignon, ou le cannabis. Ils ont tout d’abord remarqué que nombreuses personnes subissant des troubles de l’humeur avaient recours au cannabis pour tenter d’y faire face. Les scientifiques ont pu lier ce phénomène à des résultats de précédentes études, suggérant que les personnes touchées de troubles bipolaires avaient « une activité dopaminergique accrue en raison d’une expression réduite du transporteur de la dopamine ».

La dopamine, un neurotransmetteur, agit directement sur le comportement, et influe énormément sur les humeurs, car cette substance procure notamment un sentiment de plaisir, ou de satisfaction. « Il a été démontré que la consommation chronique de cannabis réduit la libération de dopamine, ainsi la consommation chronique de cannabis peut entraîner un retour à l’homéostasie (l’équilibre, ndlr) de la dopamine chez les personnes atteintes de troubles bipolaires. »

Stabiliser les troubles bipolaires et de l’humeur

« La consommation chronique de cannabis peut avoir des effets bénéfiques uniques chez les personnes atteintes de ces troubles », précise l’étude, dans le sens où le cannabis permettrait de « normaliser » certains excès ou déficit, notamment dans le cas de la dopamine. « La consommation chronique de cannabis était associée à une amélioration modeste de certaines fonctions cognitives. Elle était également associée à une normalisation de la prise de décision à risque et de la motivation à l’effort chez les personnes atteintes de troubles bipolaires, mais pas chez les participants en bonne santé », a conclu l’étude.

Mais la question de la stabilité de l’humeur à long terme reste un enjeu majeur pour les malades et celle-ci doit encore trouver une réponse. Pour cela, bien sûr, des recherches complémentaires doivent être menées.

Des recherches complémentaires nécessaires

Lisa Monteggia, du Vanderbilt Brain Institute du Tennessee, a d’ailleurs précisé que ces études n’avaient pas vocation à « évaluer le bénéfice thérapeutique potentiel » du cannabis dans ce domaine mais de sonder « comment il exerce ses effets sur le cerveau ». Cependant, à terme, il conviendra de « s’engager dans des études supplémentaires qui explorent ce potentiel ».

« La recherche présentée aujourd’hui contribue à la preuve croissante que ces composés peuvent offrir de nouvelles voies pour le soulagement des symptômes dans de nombreux problèmes de santé mentale », a ajouté la chercheuse. Des pistes qui continueront d’être étudiées par les professionnels du cerveau et de sa santé.

 

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Cannabis et santé mentale : les jeunes LGBTQ+ s’expriment en photos [GREENEWZ]

Cannabis et santé mentale

Cannabis et santé mentale : les jeunes LGBTQ+ s’expriment en photos

À Montréal, les enjeux de cannabis et santé mentale parmi la jeunesse LGBTQ+ du Québec s’exposent en photos. À la base de ce projet d’exposition, Oliver Ferlatte, professeur à l’école de santé publique de l’université de Montréal et chercheur au centre de recherche en santé publique. Son idée ? « Poser un regard nuancé sur la consommation de cannabis et la santé mentale chez les jeunes de la communauté LGBTQ+ et prioriser leur perspective », écrit l’université de Montréal sur son site internet.

Pour cela, Olivier Ferlatte a invité 46 jeunes LGBTQ+ âgés de 15 à 24 ans à « partager en photos (et en citations) leurs opinions sur leurs enjeux de santé mentale et leur consommation de cannabis ». L’exposition photographique sur le lien cannabis et santé mentale s’axe autour de quatre thèmes principaux : « l’utilisation de cannabis pour s’apaiser, l’utilisation de cannabis pour réfléchir et faire de l’introspection, les effets négatifs de la consommation, et les enjeux de santé mentale ». De là se dévoilent des questions portant sur l’anxiété, la sexualité, l’exploration du genre, la perte de contrôle ou la gestion des effets négatifs de la consommation.

Cannabis et santé mentale, un sujet « complexe »

Une quarantaine de photos sont exposées à la galerie La P’tite Porte à Montréal. L’objectif premier étant de donner la parole à la jeunesseLGBTQ+, en offrant un coup de projecteur sur leurs questionnements, leurs réponses et leurs espoirs. « Ce sont des jeunes qui consomment du cannabis et qui ont des enjeux de santé mentale. […] Mais c’est complexe. La personne peut se tourner vers le cannabis pour gérer ses problèmes de santé mentale qui sont souvent liés à de la stigmatisation, de la discrimination, que peuvent vivre ces jeunes dans leur environnement », explique Olivier Ferlatte.

« Dans ce contexte-là, on a demandé aux jeunes de prendre des photos qui reflètent leurs diverses expériences, et c’est ce qui est présenté dans cette exposition-là », où se mêlent donc cannabis et santé mentale. « On invite les gens à venir découvrir les perspectives de ces jeunes. Ces jeunes LGBTQ+ se tournent vers le cannabis de manière à se libérer des normes sociales et pouvoir vivre leur identité sexuelle ou de genre », ajoute le chercheur.

Casser les préjugés sur le cannabis et sur la jeunesse LGBTQ+

Pour le laboratoire de recherche communautaire, dont fait partie Olivier Ferlatte, l’exposition a pour autre but de « déconstruire les stigmas (clichés/préjugés, ndlr) liés aux enjeux de santé de mentale et à la consommation de cannabis et, d’autre part, réfléchir à des moyens pour améliorer et adapter les services de santé offerts aux jeunes 2S/LGBTQIA+* ». Les chercheurs ajoutent : « Les photographies invitent à une remise en question des normes cadrant les discours sur la santé mentale des personnes 2S/LGBTQIA+ », le tout dans un environnement « sans jugement ».

Et la déconstruction d’idées reçues est arrivée très vite dans le projet. « On était loin des stéréotypes normalement véhiculés sur les jeunes qui consomment », explique Olivier Ferlatte. « Ce n’était pas pour se  »geler » (se défoncer, ndlr) ou  »s’échapper », mais la consommation leur permettait de faire de l’introspection, de réfléchir à leur identité de genre ou sexuelle. C’est ce qui nous a surpris et qu’on ne voit pas dans les recherches habituelles sur les jeunes et le cannabis. » Un lien bien perceptible associe donc cannabis et santé mentale chez les jeunes de ces communautés.

*2SLGBTQ+ est un acronyme pour diverses orientations sexuelles et identités de genre, comme bispirituel, lesbienne, gay, bisexuel, transgenre, queer ou en questionnement et d’autres orientations sexuelles et identités de genre. 

Adapter l’aide aux enjeux des jeunes LGBTQ+

« On espère sensibiliser les intervenants pour adapter les services en santé mentale pour rejoindre cette population de jeunes qui vit avec des enjeux qui ne sont pas les mêmes que pour des jeunes qui ne sont pas LGBTQ+. On le répète, ces jeunes peuvent vivre avec des problèmes de discrimination, de stigmatisation que d’autres jeunes n’ont pas à vivre », appuie Olivier Ferlatte.

Le cannabis est donc un biais pour considérer les problèmes que peuvent vivre ces jeunes, et cette exposition entre cannabis et santé mentale le démontre parfaitement. C’est en partant de leur consommation qu’il est possible de jeter un regard plus large sur le vécu de nombreuses personnes, avec à terme l’ambition de pouvoir mieux aider et protéger cette jeunesse.

Cannabis et santé mentale : pour en savoir plus…

 

 

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